Les souffrances du temps présent et la gloire à venir : Romains 8,18-25

La souffrance fait partie de la vie. Les moments que nous vivons actuellement à cause du Covid-19 nous rappelle à quel point notre monde est rempli de souffrance. Peut-être avez-vous vous-même terriblement souffert à cause de cette pandémie. Comment faire face à la souffrance ? La Bible peut nous aider. En Romains 8, l’apôtre Paul nous dit comment nous pouvons tenir ferme face à la souffrance. La réponse ? Être convaincu que le meilleur reste encore à venir, non pas dans cette vie, mais dans une vie après la mort, garantie par la résurrection de Jésus d’entre les morts. Nous verrons ce passage en trois parties.

    1. L’avenir des croyants en Jésus-Christ est incomparablement glorieux : Romains 8,18

Juste avant cette section, Paul a dit que « nous sommes cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui » (v17). Mais si nous sommes honnêtes, nous trouvons cette idée très difficile à accepter. La souffrance fait mal, très mal. Au v18 Paul nous encourage : « J’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir qui sera révélée pour nous » (v18).

« les souffrances du temps présent, qui sont souvent très pénibles et douloureux, ne sont même pas comparables à la gloire à venir »

Il dit que les souffrances du temps présent, qui sont souvent très pénibles et douloureux, ne sont même pas comparables à la gloire à venir. Il parle de l’avenir glorieux qui attend celui qui fait confiance dans la mort de Jésus-Christ pour le pardon de ses péchés. Cet avenir sera tellement extraordinaire que les souvenirs des douleurs de cette vie ne viendront même pas à l’esprit. Il dit – la certitude de passer l’éternité dans la glorieuse présence de Dieu nous permet de persévérer à travers la souffrance dans cette vie. Mais dit-il vrai Paul ? Est-ce que ce que Dieu me donnera dans l’éternité pourra-t-il vraiment dépasser les souffrances que nous vivons ici-bas ? Paul veut nous persuader que tel est le cas, c’est pour cela qu’il parle de la création aux vv19-22.

    2. Regardez à la création – elle soupire en attendant cet avenir glorieux : Romains 8,19-22

Pour prouver que la gloire à venir dépassera même nos rêves – Paul attire notre attention sur la création – sur l’univers que Dieu a créé. Il dit au v19 : « Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. » Voulez-vous savoir à quel point l’avenir des chrétiens sera glorieux ? Regardez à la création dit Paul, car la création toute entière attend avec impatience le moment quand les fils de Dieu seront révélés lorsque Jésus reviendra à la fin des temps. La création entière n’attend que ça ! Tout ne tourne pas rond dans le monde – nous voyons cela très clairement avec le COVID-19 n’est-ce pas ? Mais la création a été soumise à la vanité avec une espérance qu’un jour « cette même création sera libérée de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu. » (v21). L’univers entier n’attend qu’une chose – le retour de Jésus et la vie éternelle qu’aura les chrétiens. Wow ! Chaque fois que nous voyons que le monde ne tourne pas rond – nous devrions nous dire – la création soupire en attendant la vie éternelle. Mais quel est le lien entre l’attente de la création et notre attente en tant que chrétiens ? Nous le voyons dans les versets suivants.

    3. Attendons donc notre avenir glorieux avec persévérance : Romains 8,23-25

Ce n’est pas seulement la création qui soupire dit Paul, mais nous-mêmes qui avons les prémices de l’Esprit, « nous soupirons en nous-mêmes en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (v23). Le chrétien a tellement hâte de voir Dieu face à face dans la nouvelle création, et de vivre dans son corps de résurrection qu’il soupire en lui-même. Puis Paul nous lance un rappel qui nous bouleverse – « car c’est en espérance que nous avons été sauvés » (v24). Combien de fois n’avons-nous pas oublié cela ? Combien de fois n’avons-nous pas pensé que cette vie-ci est censée être parfaite et que tout devrait être super tout le temps ? Même si nous donnons l’impression de désavouer la théologie de la prospérité qui nous exhorte à « Vivre le meilleur maintenant » [1] trop souvent, nous vivons comme si nous y croyions. Paul dit que notre meilleure vie n’est pas maintenant, elle est encore à venir et que pour tenir ferme face à la souffrance dans cette vie, il faut en être persuadé. Notre espérance n’est pas encore visible (v24), « mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance » (v25).

« le meilleur reste encore à venir pour le croyant en Jésus-Christ »

Que nous soyons donc convaincus que cette vie ici-bas n’est pas le paradis, mais que le meilleur reste encore à venir pour le croyant en Jésus-Christ, après notre mort ou lors du retour de Jésus. Les souffrances bien réelles de notre vie ne sont pas dignes d’être comparées à la gloire qui nous sera révélée dans la vie éternelle. La création attend ce jour avec impatience et nous aussi, nous attendons ce jour avec impatience.  Supportons la souffrance encore un peu de temps avant de connaître la gloire éternelle avec notre Dieu.

 

[1] Le titre d’un livre de Joel Osteen (Ministères multilingues, 2010, 372 p.). Osteen est un  prédicateur de la théologie erronée de la prospérité. Pour une analyse critique de ce mouvement, voir l’article de David Jones, https://evangile21.thegospelcoalition.org/article/5-erreurs-de-levangile-de-prosperite/.

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