Une espérance inébranlable : Romains 8,31-39

La lettre de Paul aux Romains est un livre qui explique clairement et en profondeur, la meilleure nouvelle qui soit. L’évangile est un message qui sauve, qui transforme et qui apporte aux gens une espérance solide dans un monde plein d’incertitudes.

Suite aux deux articles déjà écrites par mes collègues, continuons à puiser les richesses contenues dans le chapitre 8 pour clore notre série sur ce chapitre merveilleux. Lisons les versets 31 à 39 qui se terminent avec les versets 38 et 39 :

« Car je suis persuadé que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni l’avenir, ni les puissances, ni les êtres d’en-haut, ni ceux d’en-bas, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu en Christ-Jésus notre Seigneur. »

Quelle belle façon de clôturer un chapitre !

Même au premier regard, on voit que les encouragements qui découlent de ce texte sont nombreux. Cette section commence par la question « Que dirons-nous donc à ce sujet ? » pour nous indiquer que Paul expliquera les conclusions qu’il tire de ce qu’il a écrit précédemment dans sa lettre. On a déjà vu dans le chapitre 8, qu’il y a aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ et en plus, chaque croyant est choisi par Dieu, qui le rend continuellement conforme à l’image de Jésus, peu-importe ses circonstances de vie. Qu’est-ce que cela signifie ? La question qui se pose est celle-ci : «Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? ». Que veut dire Paul par cela ? Le reste du chapitre nous l’explique clairement.

 

Verset 32, Nous recevrons tout en Christ.

D’abord, les croyants recevront tout par la grâce de Dieu. En dépit de nos actions, de nos pensées, de la manière dont nous agissons comme si Dieu n’était pas le roi bienveillant de l’univers, il n’a pas épargné son propre fils pour nous sauver ! En effet il l’a fait pour placer sur Jésus le jugement que nous méritons par notre façon de vivre et par notre rejet de lui. Pour ceux qui ont mis leur foi en Jésus pour leur salut, et qui ont reçu le fils qui nous a été envoyé, dans quelle mesure Dieu va-t-il aussi nous donner tout avec lui par sa grâce ?

Que recevrons-nous à travers la mort et la résurrection de Christ ? J’aimerais surligner deux choses en particulier. Lisons la suite. C’est frappant, le nombre de questions rhétoriques que Paul se pose pour marteler les vérités glorieuses de l’évangile qui nous donnent la justice et l’assurance complète de notre salut.

1. Nous recevrons tout en Christ : La justice, versets 33 -34

Le fait de savoir que Dieu sauvera ses élus est un réconfort pour nous tous. Nous avons vu plus tôt dans la lettre aux Romains que Dieu est souverain, même dans son choix de qui sera sauvé. Cela veut dire qu’en tant que chrétien, élu par Dieu, on est déclaré juste définitivement. On est juste devant Dieu ! On a reçu la justice que Jésus a méritée par sa vie parfaite quand il est mort sur la croix.

Alors, qui peut nous condamner ? Si c’est Jésus qui est assis à côté du Père et qui un jour va juger chaque être humain, si nous sommes les siens et si c’est dans ses yeux que nous sommes comptés comme justes, personne ne peut nous condamner.

En tant que croyants, nous pouvons être certains qu’aux yeux de Dieu, nous sommes comptés comme justes.

 

2. Nous recevrons tout en Christ : L’assurance de notre salut, versets 35 – 39

Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Peut-être qu’en raison des circonstances que nous vivons actuellement, nous sommes perturbés, nous passons moins de temps à lire la Bible et les soucis de la vie nous préoccupent de plus en plus. Vous est-il déjà arrivé de mettre en cause la certitude que vous êtes sauvés et que Dieu vous tiendra jusqu’au bout ?

Ce texte nous montre que même à travers les pires souffrances, Dieu gardera son peuple. Nous expérimentons tous ces souffrances d’une mesure ou une autre (v35) et la citation du Psaume 44 nous montre que les souffrances subites par le peuple de Dieu ne sont pas quelque chose de nouveau. Israël, le peuple de Dieu,  n’a pas échappé à la souffrance et nous n’y échappons pas non plus.

Cependant le verset 37 dit que même dans les épreuves et les pires choses qui pourraient nous arriver, nous sommes plus que vainqueurs. Dans quel sens ?

C’est-à-dire qu’en étant en celui qui nous a aimés – Christ, nous sommes rendus capables de traverser les pires choses qui peuvent nous arriver en toute sécurité grâce à notre salut qui est certain et inébranlable.

Paul veut qu’on comprenne à quel point notre assurance du salut est ferme, peu importe la nature de nos épreuves :

La mort et la vie. Que nous soyons en vie ou que notre vie ici-bas soit terminée.

Les anges et les dominations. Même si les dirigeants spirituels ou terrestres se dressent contre nous.

Le présent et l’avenir. Chaque jour que nous vivons.

Les puissances, les êtres d’en haut et d’en bas et toute autre créature. Tout ce qui se trouve dans la création de Dieu.

Rien n’existe dans la création qui puisse nous empêcher d’avoir le salut et la justification qui se trouvent en Jésus. Qui existe en dehors de la création ? Dieu, et il est pour nous. Qui sera contre nous si Dieu est pour nous ?

 

Reposons-nous, dans la joie qui vient de la connaissance que nous sommes justifiés et gardés

Quel encouragement! Même si nous nous attendons aux difficultés et incertitudes dans cette vie, nous sommes sains et saufs entre les mains d’un Dieu qui n’a pas hésité à donner son propre fils pour nous rendre justes. Malgré les circonstances de la vie, quelles qu’elles soient, rien ne peut nous arracher de sa main qui nous tient fermement.

Remercions le seigneur !

2 réflexions sur “Une espérance inébranlable : Romains 8,31-39”

  1. Je suis heureux d’avoir en ligne cette assurance de savoir qu’il y a une école de l’évangile du salut !
    Bon travail dans et pour le Seigneur.
    Pasteur Nel Joris

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